Premier Banquet

Jainkoa entra, dit bonjour de la tête à Eru, puis alla s'assoir à sa place. Il trouva à son assiette du fromage, de la viande de mouton et des fruits sauvage

Encore jeune et ignorant des manières des dieux, Kel'beq se fit discret, admiras le trône, remercia chaleureusement Eru de l'avoir convié au festin, s’assit devant son assiette de rayon de miel et de blé et salua ces voisins de tablée.

Ktarip entra en se faisant aussi discret que possible, saluant silencieusement Eru, pour s'installer au milieu de son siège, attachant plus d'importance aux assiettes de ses confrères qu'à son poisson.

Baligh entra en glissant il fit un sssss salut sympathique et respectueux à Eru...Il était immense il dut faire une centaine de fois le tour de son siège en sifflant avant de savoir et de pouvoir "s'asseoir", il s'était plus ou moins posé devant son souper; des souris du soir qu'il englouti goulûment.

Jainkoa vit Kel'beq le saluer et s'assoir. Jainkoa le salua à son tour
"Bonjour, Je suis enchanté de faire votre connaissance"

Ce soir allait être mémorable notre humble créateur nous à organisé un jolie Banquet pour que nous nous retrouvions , est apprenions à faire connaissance , est qui sais forgé peut-être des alliances entre mes frères. Pour l’occasion j'avais revêtis mon armure grise, après avoir finis quelque affaire, j'arrivais enfin au Banquet , après être arrivé je pu voir que certain était déjà présent je salué tous ceux qui était présent, avant de voir notre créateur et de lui dire :

- Bonsoir à toi Ô Grand parmi les plus Grand, je suis content d'être ici ce soir, je me demande quel surprise tu nous à préparé.

J'observais les gens qui été déjà présent, avant de me présenté :

- Bonsoir à tous, je suis Jyggalag je suis enfin content et heureux de faire la connaissance de certain, j’espère que cette soiré seras mémorable et que de nouvelle amitié serons liée en cette soirée prometteuse.

Après m'être présenté, je m'assis à la place qui m'étais destiné est j'attendais la suite de la soirée.

Bonjour à vous tous, enchanté également Jainkoa, je vois à votre assiette que votre peuple est principalement porté sur l'élevage, et j'avoue ne jamais avoir gouté de cette chose au centre. Que diriez vous si je vous proposais quelques rayons de miel en échange d'un morceau de ce "fromage" ?

Mmm, pourquoi pas. Tenez, goutez ce fromage, mon peuple vient juste d'améliorer sa fabrication.
Et merci pour le miel, j'adorais le miel quand je n'étais pas encore un dieu

S'il était en cette soirée une certitude absolu, c'était que quelque chose de grandiose allait se dérouler bientôt sous la forme d'une activité incontournable de chaque "Partie", et même de la vie quotidienne dans ces salles ci. Un banquet. C'était là une occasion tout à fait exceptionnelle pour chacun de découvrir ses homologues, converser avec eux, les jauger, les juger. Autant de possibilités de se faire des amis et des alliés très précieux que des rivaux et adversaires pernicieux. Tout était possible à cet évènement après tout. Quoi que, celui ci serait une exception. En effet, nous n'étions qu'au début d'une nouvelle histoire... Les pièces ne ferait que se mettre en place pour l'heure. Toutefois, il y avait fort à parier qu'à l'avenir, les choses évolueraient et pas toujours de manière agréable pour l'assistance.

Mais que voulez vous ? C'est là les aléas et les caractéristique du Grand Jeu. Celui ci se répercute jusque dans les salles célestes sous d'autres formes. Une vision des choses un peu cynique diriez vous ? Sol préfère dire pragmatique et réaliste. L'homme n'est pas un idiot, il connait le genre humain à force d'avoir supervisé l'évolution de ses gens sur plusieurs mondes dits "brouillons" par le passé. Ces créatures étant bien souvent à l'image de leurs créateurs, il est ainsi aisé de faire un lien tout à fait logique. C'est selon ce schéma de pensée que raisonne l'être divin. Cependant, ne nous y trompons point, cela ne l'empêche pas de faire preuve de... Sociabilité... Le Banquet n'est pas que stratégie et occasions après tout, il est aussi un grand moment de plaisir. Alors autant en profiter.

Ainsi donc, celui que l'on appelait de temps à autres Invictus avait quitté ses appartements, et ce assez tardivement... Enfin, tardivement, avec du retard pour être plus exact. Le Divin avait pris en effet son temps afin de se vêtir pour l'occasion, en effet, d'ordinaire l'être demeurait en Toge ou en une tenue assez légère en ses appartements, toutefois en public, il s'empressait de s'encastrer dans une armure complète de plates d'ébènes. Celles ci étaient assez sobres en décorations et ornements par ailleurs, à peine quelques vagues motifs illustrant des flammes par ci par là. Ce qui attirait surtout le regard au final, c'était cette amas de soie écarlate qui lui servait de longue cape et volait volontiers dans son sillage. Toutefois, une fois n'était pas coutume mais afin d'entrer en accord avec les nécessités du banquet, le heaume trônant d'ordinaire sur la tête de l'entité avait laissé la place à épaisse capuche tout aussi pourpre que la cape, et aussi nous avions oublié de le mentionner, cet espèce de tabard sur le torse. Cette capuche assombrissait l'ensemble du visage par ailleurs de tel manière à ce qu'on ne puis voir quoi que ce soit, et par mesure de sécurité supplémentaire ou pour une question de style, allez savoir, un masque de céramique blanche fermait le tout, avec un sourire neutre assez grand toutefois pour laisser passer nourriture et boissons.

Dans un autre registre d'ailleurs, les lames qui faisaient une part de sa renommée parmis ces salles avaient elles aussi cédés à l'image du casque leur place. Ce en faveur d'une canne en chêne là aussi très sobre. Dès lors, ce furent les cliquetis du sombre métal, et les "Toc" réguliers du bout de la canne cognant contre le marbre des lieux qui annonça l'arrivée de Sol au sein du Banquet. Une fois l'ensemble de la salle devant lui, le Divin, prenant appuis sur son morceau de bois, se figea pendant quelques secondes, et porta tout à coup sa main libre sur son torse, là où l'on pouvait supposait qu'était le coeur, puis dans un même temps inclina la tête. L'acte était en guise de salutation privilégiée destinée à Eru bien évidemment. Ses homologues à lui reçurent pour leur part une salutation de la main une fois les respect dû aux maître des lieux adressés.

Une fois ceci fait, les "tocs" et cliquetis reprirent de plus belle tandis qu'un Sol chancelant gagnait sa place, devant celle ci, une assiette où l'on pouvait trouver certes quelques fruits et autres mets issues de la terre, mais surtout comble de l'ironie, on lui avait présenté quelques poissons... S'il eu était possible que la chose l'ai fait sourire ou amusée, nul ne pu le savoir à cause de cette manie qu'il avait à dissimuler en permanence sa tête.

Il faisait frais ce jour là dans les hauteurs de l'Olympe.

Sur son rocher occupé à communiquer une quelconque vision à un mortel chanceux, Ouroboros respirait calmement la tranquillité de la solitude. Une chouette au superbe ramage blanc se posa derrière lui dans un atterrissage contrôlé. Une petite rafale de vent lui décoiffa une plume et, outré, l'animal joua du bec pour la replacer. D'une voix nasillarde aux accents pourtant nobles, l'oiseau caqueta:

-"Puissant Ouroboros, le Suprême vous demande pour le Banquet Divin."

Le vieillard se retourna, un sourire sincère aux lèvres et les yeux emplis de malice. Il se leva et replaça son unique vêtement: un pagne en poil de chèvre qui lui couvrait tout juste l'intimité. Sa silhouette fragile et voûtée entrepris alors de descendre du sentier qui l'avait mené là, la chouette sur son épaule. Dans sa barbe blanche, le dieu de l'appropriation et de l'assimilation s'interrogeait.

-"Allons bon Aubec! Un banquet, déjà? Nos pauvres ouailles n'ont pas encore découvert le goût du pain…"

Impatient de goûter aux mêmes plats que son maître, l'oiseau piaffa à son oreille:

-"Toute simple qu'elle est, cette nourriture saura vous satisfaire, j'en convaincu..."

Le sourire narquois de l'esprit se changea en une moue exagérément négative.

-"Je crains moins la nourriture que les lourdauds attablés! Je ne comprendrai jamais ce qu'Illuvatar trouve à ces rustres. Baligh et Ktarip se pensent plus rusés qu'ils ne le sont, Sol est insupportable avec son obsession de l'ordre et de la stabilité et il n'atteint pas le niveau de Darkhell. ou d'Alrus!
Je ne parle même pas de Jyggalag ou de Jainkoa! Leur vision de la création et du progrès est si étroite qu'on y ferait pas passer le bout d'une aiguille..."

-"Aucun d'entre eux ne trouve-t-il grâce à tes yeux, Ouroboros?"

-"Je l'ignore… Je ne sais jamais ce que pense Miro et Aragesha me semble trop plongé dans le passé pour créer l'avenir… A la rigueur je pense m'entendre avec Kel'beq, s'il ne tente pas de me vendre du sable en plein désert..."

Ne sachant trop que penser, Aubec grogna dans son duvet:

-"Tant que je peux piquer leurs souris vivantes, moi..."

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La tablée était grande. Les divinités de l'univers, majeures ou mineures ,s'agglutinaient autour des victuailles comme des fourmis autour du miel. Les plus méprisables côtoyaient les plus vertueux autour de mets frustres et basiques, sans transformation aucune. A vrai dire Ouroboros appréciait l'idée de manger cette nourriture non-cuisinée, comme le faisait leur peuple. En tant que dieu de la curiosité il se devait de découvrir toutes les expérience possibles.
Aubec agrippa deux poissons dans ses serres et les lança à son maître qui le décortiqua avec ses doigts. Il mangeait salement et sa barbe en subissait les conséquences. Les céréales de blé brutes étaient d'ailleurs particulièrement ennuyeuses à manger.

Vous avez vécu avant d'etre dieu ? Je ne me souviens pas de ce temps là... Le fromage est très bon. Comment peut on obtenir une telle saveur ? Cela m'a l'air compliquer à obtenir.

C'est une sorte de secret, mais j'espère que nos peuples vont se rencontrer. Je suis sûr que mes Karliks seront ravis de partager leurs savoirs en échange du savoir en terme d'apiculture de votre peuple, car je dois avouer que ce miel est extraordinairement bon.
Et oui, je me souviens de ma vie de simple humain, pas vous?

Alrus entra à son tour dans la salle de banquet, il était loin d'être le premier, mais qu'importe. Il salua l'assemblé avant d'aller s'asseoir à sa place. Une fois fait, il se contenta pour le moment d'écouter ce qui se disait.

Je crois être né du sable et des espoirs de mon peuple, car je ne me souviens pas de ce qui c'est passer avant leur arriver à l'oasis. Mais je peut me tromper.

C'est intéressant, je l'avoue

Ktarip continue à observer tout ce qu'il se passe, mangeant à l'occasion un poisson.

Alors que Miro voyait tous les dieux parler entre eux. D'autres restaient muets comme des carpes. Miro quant à lui commença doucement un chant de sa claire voix en forme solaire :

finissant son repas, Baligh tend l'oreille vers Miro pour écouter son chant qu'il apprécie bien